L’Energie nucléaire et la conquête spatiale

Depuis le début des activités spatiales dans le monde, satellites, sondes d’exploration planétaire,
navettes, stations automatiques ou habitées… ont constamment eu besoin pour fonctionner de mode de propulsion et d’énergie électrique. Le recours à l’énergie nucléaire pour
l’exploration spatiale est un état de fait. En effet, l’utilisation de générateurs radios isotopiques a permis d’assurer bon nombre de missions jusqu’à maintenant. Néanmoins, quel que soit le moyen de production d’énergie, les systèmes spatiaux opérationnels aujourd’hui ont toujours été optimisés du point de vue de leur durée de vie et de leurs performances dans un
souci constant d’économie des réserves d’énergie embarquées. Afin de ne pas limiter les activités de l’homme dans l’espace faute de source d’énergie convenable, les agences spatiales n’excluent pas, le recours aux réacteurs nucléaires de petites tailles, source d’énergie sans équivalent pour leurs missions futures.

Recruté au DM2S/SERMA à SACLAY en 1990 en physique des réacteurs et conception :
1995-1997 : Coordinateur du projet de propulsion nucléo-thermique MAPS (CEA-CNES).
1999-2004 : Correspondant Technique pour la France au CRP-5 de l’AIEA : réacteur à gaz.
Expert Sénior de la DEN en 2003.
2007-2013 Ingénieur Programme : assistance au programme simulation de la DEN.
2013-à aujourd’hui : Chef des Projets de Simulation Neutronique DEN et du Projet Environnement
de calcul, Incertitudes et Calculs Intensifs. Pilote Opérationnel de deux Projets de l’Institut Tripartite (CEA EDF AREVA) : Neutronique et Données Nucléaires